DONNEES GENERALES

  • 42 749 000 habitants
  • 67% de la population vit en situation de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 2 dollars par jour (source : UIS).
  • Nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans pour 1000 naissances : 89 (source : UNESCO).
  • 42% de la population a moins de 14 ans (source : UIS).
  • 76% de la population vit en zone rurale (source : UIS).
  • Espérance de vie à la naissance : 57 ans (source : UIS).

DONNEES SUR L’EDUCATION

  • 28% des adultes sont analphabètes, soit 22% des hommes et 33% des femmes. 17,6% des jeunes de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire.
  • Les taux nets d’inscription dans le primaire sont passés de 62% en 1999 à 83% en 2009 : le pays a fait d’énormes progrès. La suppression des frais de scolarité et la mise en place de bourses scolaires pour les filles ont notamment permis d’accélérer les progrès.
  • 1 million d’enfants d’âge primaire sont privés d’éducation dont 48% de filles : le Kenya est l’un des 10 pays au monde où l’on enregistre le plus grand nombre d’enfants privés d’éducation (source : UNESCO).
  • 20% des enfants scolarisés en 1ère année du primaire abandonnent l’école avant la dernière année du primaire.

ANALYSE DES ENJEUX

  • Les inégalités sont encore très fortes au Kenya en fonction du sexe, de la situation économique et du lieu de résidence des enfants.
  • Dans la région pastorale du Nord-Est par exemple, 44% des filles de 7 à 16 ans ne sont jamais allées à l’école.
  • Les enfants issus des groupes de populations pastorales sont particulièrement discriminés : dans les trois provinces abritant des populations pastorales et enregistrant les taux d’inscription net au primaire les plus faibles, moins de 30% des garçons et 20% des filles accèdent à l’éducation.
  • Les enfants vivant dans les bidonvilles sont aussi particulièrement concernés (à Nairobi, un tiers de la population soit un million de personnes vit dans des bidonvilles) : ces bidonvilles étant considérés par les autorités comme illégaux, les besoins des populations qui y vivent ne sont pas pris en compte et le gouvernement n’y répond tout simplement pas. Conséquence : face au manque d’écoles gouvernementales, des écoles privées low cost se développent que les parents doivent payer, alors que l’école est gratuite pour les enfants n’habitant pas dans les bidonvilles (le Kenya est l’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir supprimé les frais de scolarité).
  • Dernier groupe marginalisé au Kenya : les réfugiés (le Kenya est le pays accueillant la population de réfugiés la plus importante en Afrique, pour l’essentiel des personnes ayant fui les conflits en Somalie et au Soudan).